Vie de l'âme
Le Baptême
Le baptême est le premier des sacrements, et la porte de tous les autres. Institué par Notre-Seigneur lui-même (comme tous les autres sacrements), il efface le péché originel, nous donne de naître à nouveau avec le Christ, en nous donnant la vie surnaturelle qui fait de nous un enfant de Dieu, et imprime en notre âme un caractère, une marque ineffaçable qui nous donne de prendre part à la vie de l’Eglise, et permet de recevoir ensuite les autres sacrements. L’Eglise, dans sa grande Sagesse, demande à ce que les enfants soient baptisés rapidement, dans les semaines qui suivent la naissance. En cas d’urgence, n’attendez pas pour appeler un prêtre ou demander conseil.
Contacter un prêtre
Vous pouvez contacter le prêtre avant la naissance, ou peu de temps après pour convenir d’une préparation (surtout si c’est le premier enfant) et choisir une date pour administrer le sacrement du baptême.
La Confession
Le bon Dieu nous aime infiniment, et se propose de nous faire participer, après notre vie terrestre, à sa propre vie et à son propre Bonheur : c’est cela le but de la vie humaine. Malheureusement, nos péchés personnels sont comme autant d’obstacles entre Dieu et nous, qui peuvent rendre plus difficile la marche vers le Ciel (péché véniel), voire même nous séparer totalement de Dieu en supprimant de notre âme sa grâce et en ôtant Sa présence (péché mortel). Alors Notre-Seigneur, en venant sur terre, a institué un sacrement particulier, que lui seul pouvait « inventer » : si le péché est un obstacle entre nous et son Amour, il choisit de supprimer l’obstacle : d’effacer le péché, de pardonner l’offense. C’est le beau Sacrement de la Confession, qui supprime en nous le péché, à condition bien sûr de le regretter, nous redonne la Vie divine si nous l’avions perdue, et nous accorde en plus des grâces particulières pour lutter contre nos défauts et avancer vers le Ciel. Ce pouvoir de pardonner les péchés, Jésus l’a transmis aux apôtres, et à travers eux à tous les prêtres ordonnés lorsqu’il a dit, après sa Résurrection : « Recevez le Saint-Esprit : les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez ; ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez » (Jn, 20, 23)
Comment se confesser ?
L’Eglise demande aux chrétiens de se confesser au moins une fois l’an : c’est le « minimum vital ». Mais, bien entendu, il est vivement conseillé de se confesser régulièrement : c’est ainsi qu’il peut y avoir en nous une vraie progression spirituelle.
- Toute confession comporte plusieurs éléments :
- D’abord un examen de conscience, afin de « faire le point » sur les péchés commis. Cet examen commence par une prière au Saint-Esprit pour qu’il éclaire notre âme
- Le regret d’avoir commis ces fautes (Contrition), élément indispensable pour être pardonnée
- La résolution, avec la grâce de Dieu, de ne plus recommencer à l’avenir (Ferme Propos)
- L’accusation des péchés à un prêtre, ou confession proprement dite. Pour que la confession soit valide, il faut confesser au moins tous ses péchés graves, (péché mortel) sans en cacher aucun volontairement.
- L’absolution du prêtre, qui agit alors « in Personna Christi » : c’est Dieu lui-même qui pardonne les péchés
- L’accomplissement d’une pénitence, afin de « réparer », c’est-à-dire de satisfaire pour les peines et les conséquences de nos péchés.
- Permanence de confessions :
- Dimanche :
– Chalon-sur-Saône – Chapelle ND de la Citadelle : 9h15 – 10h15
– Vinzelles : 9h45 – 10h20 (possibilité de se confesser après la messe) - Mercredi :
– Chalon-sur-Saône – Chapelle ND de la Citadelle : 10h00 – 11h00
– Vinzelles : 10h00 – 10h30 (possibilité de se confesser après la messe) - Vendredi :
– Chalon-sur-Saône – Cathédrale Saint-Vincent : 10h00 – 11h00
– Chalon-sur-Saône – Chapelle ND de la Citadelle : 17h30 – 18h15 - Samedi :
– Chalon-sur-Saône – Chapelle ND de la Citadelle : 10h45 – 11h15
– Vinzelles – Le premier samedi du mois : 10h30 – 11h00 - Les prêtres vous reçoivent aussi sur RDV CONTACT
- Dimanche :
La Première Communion
La première communion est un évènement majeur pour la vie d’un chrétien : c’est pour lui la première fois qu’il reçoit Jésus dans son âme, caché sous l’apparence de l’Hostie. Jésus a institué ce sacrement pour « être avec nous jusqu’à la fin du monde ». En communiant à l’Hostie Sainte, le chrétien ouvre son âme à Dieu qui vient l’habiter de l’intérieur, pour lui donner sa grâce et sa vie : après la communion, nous pouvons véritablement dire, avec Saint-Paul : « ce n’est plus moi qui vit, mais c’est le Christ qui vit en moi » (Gal., 2, 20
Quand faire sa première communion ?
Pour faire sa première communion, il faut que l’enfant ait l’âge de raison : c’est-à-dire qu’il soit capable de discerner les actions qui sont bonnes et celles qui sont mauvaises, et qu’il ait compris ce que signifiait la communion. Il faut également qu’il ait, lui-même, un vrai désir de communier, et qu’il ait suivi une formation catéchétique adaptée. Pour les enfants catéchisés sur la paroisse, la préparation officielle est offerte au groupe des CP. Cependant des exceptions peuvent être envisagées pour des enfants plus jeunes ou plus âgés, selon le désir de l’enfant et le choix des parents et du prêtre. Pour les enfants non catéchisés sur la paroisse, il leur est demandé de rencontrer le prêtre avant, et de suivre la recollection proposée avant les premières communions. Pour les adultes, une préparation individuelle est proposée. Sauf exception, les premières communions sont administrées vers la fin de l’année, le samedi avant la Fête-Dieu. Elles sont précédées d’une recollection d’une journée.
La Profession de Foi
La Profession de Foi, ou Communion Solennelle n’est pas un sacrement, mais une cérémonie importante, dans laquelle le jeune adolescent renouvelle, d’une manière consciente, l’engagement qui a été fait par son parrain et sa marraine le jour de son baptême : par cette profession de foi publique, il affirme sa foi en Jésus-Christ et renouvelle sa consécration à la Vierge Marie.
Elle est proposée en général aux enfants en classe de 5°
La Confirmation
La Confirmation est un sacrement, par lequel le chrétien reçoit une nouvelle effusion du Saint-Esprit, avec tous ses dons, et une marque indélébile (caractère) qui le rend véritablement apôtres de Jésus-Christ, et lui confère la mission et en même temps la force nécessaire de témoigner de sa Foi sans rougir, dans le monde, pour travailler à la conversion des âmes afin que Dieu règne toujours plus, dans les cœurs et sur la terre. « La grâce de la confirmation va augmenter, intensifier la grâce reçue au baptême » (Cardinal Journet), notamment par la réception des 7 dons : Sagesse, Intelligence, Conseil, Force, Science, Piété et Crainte de Dieu. Ce Sacrement, si particulier est réservé à l’évêque, successeur direct des apôtres, qui peut lui-même déléguer le pouvoir de le conférer à un prêtre. Le sacrement est reçu par une imposition de la main, et en marquant le front du chrétien du signe de la croix, avec le Saint-Chrême, une huile sainte.
Le Mariage
Au moment des fiançailles, les jeunes gens qui souhaitent recevoir le sacrement de mariage doivent prendre contact avec le prêtre, en vue d’une préparation, à la fois spirituelle et canonique. Après une première rencontre avant les fiançailles, la préparation proprement dite, étalée sur 6 à 12 mois, consiste en :
- 6 à 8 rencontres personnelles avec le prêtre, afin d’aborder avec lui les différents éléments du mariage, avec un suivi, des propositions de lectures, une préparation de la messe…
- 1 week-end de récollection pour se préparer spirituellement
- 2 rencontres avec des personnes mariées, formées dans cet accompagnement
Les Funérailles
L’Église a toujours accordé un grand respect et une grande attention pour les morts et les familles endeuillées par la perte d’un être cher. La liturgie des défunts est là pour aider à la fois les morts, par des bénédictions et des prières, mais aussi les vivants qui demeurent en route vers le Ciel. Derrière les funérailles, c’est toujours l’Espérance du Ciel, de la Cité Céleste, de Notre Patrie qui demeure et réconforte les chrétiens. La mort n’est pas le dernier mot, c’est, si nous y sommes bien prêts, l’entrée pour la Vraie Vie.
Vous pouvez télécharger le Livret de requiem pour les funérailles.
Intentions de Messe
La Messe, notre Salut
Dieu, dans son immense bonté, a voulu sauver l’homme, qui s’était égaré par son péché, le péché originel et ses péchés personnels. Il a donc envoyé son Fils, et ce Fils s’est offert en Sacrifice, pour racheter et satisfaire le péché de l’homme. Son sacrifice était parfait, et Dieu a choisi de le continuer dans le temps, et dans tous les lieux, pour que les grâces de ce sacrifice touchent, comme par contact, tous les hommes : c’est la Messe. La Messe est donc le renouvellement du Sacrifice de la Croix. Dieu nous a créé sans nous, mais ne nous sauvera pas sans nous : il demande de nous associer, et d’associer les autres à son Saint Sacrifice, pour bénéficier des grâces infinies qu’il a mérité sur la Croix. C’est pourquoi il y a des intentions de messe : Pour nous permettre de nous unir plus étroitement à ce sacrifice.
Pourquoi y a-t-il des honoraires de messe ?
Ils ne correspondent pas à la « valeur » de la messe : la Messe n’a pas de prix. Mais depuis les origines, et même dans l’ancien Testament, le prêtre recevait une part des sacrifices faits à Dieu, afin de pouvoir « vivre de l’autel ». Cette tradition s’est poursuivie après la mort du Christ : les fidèles participaient par une offrande, afin d’assurer les frais de culte, la subsistance des prêtres, et la Vie de l’Eglise. Aujourd’hui, et notamment depuis la loi de 1905 qui prive les cultes de tout salaire, après les avoir privé de tous leurs biens, la vie matérielle du clergé repose donc, en grande partie sur cette contribution volontaire des fidèles. Offrir une messe, c’est donc à la fois un acte de charité spirituelle, pour les vivants et les morts qui profitent de cette messe, au nom du grand Mystère de la Communion des saints ; mais également un acte de charité, plus matériel et temporel mais bien nécessaire, pour le prêtre qui vit de ces offrandes. Par décision de la CEF, les montants proposés sont de 18 € pour une messe, 180 € pour une neuvaine (9 messes à la suite pour une âme), et 595 € pour un trentain (30 messes à la suite pour une âme)
L’extrême-Onction
Pour le réconfort à la fois spirituel et matériel des malades et des mourants, Notre-Seigneur a institué le Sacrement de l’extrême-Onction, ou sacrement des malades. Si vous souhaitez recevoir (ou faire recevoir) l’Extrême-onction, contactez sans tarder le prêtre ou demander conseil.
Vous pouvez également contacter un prêtre si vous souhaitez recevoir ou faire recevoir la communion à domicile ou à l’hôpital, pour cause de maladie ou d’invalidité. Pour cela, l’idéal est de préparer, dans la chambre du malade, une table avec une petite nappe blanche, un crucifix entouré de deux bougies allumées (sauf en hôpital), et un verre d’eau pour que le prêtre se purifie les doigts.